Facturation électronique en 2026 la grande transformation qui va changer le BTP
Le secteur du bâtiment, déjà soumis à de nombreuses pressions opérationnelles, entre dans une phase de transition réglementaire majeure : à partir de septembre 2026, toutes les entreprises devront être capables de recevoir des factures électroniques, quel que soit leur statut ou leur taille.
Un an plus tard, en septembre 2027, ce sera au tour des PME, TPE et micro-entreprises de les émettre. Et contrairement à ce que certains pensent, les entreprises du BTP ne feront pas exception.
Pour un secteur où la facturation est souvent liée à l’avancement des chantiers, à des situations intermédiaires, à des acomptes ou à des retenues de garantie, cette réforme n’est pas un simple changement de format : c’est un changement de paradigme.
Dans le bâtiment, la facture est un acte technique, pas un simple PDF
La majorité des entreprises du BTP ne produisent pas de factures “classiques”. Leur cycle de facturation suit le rythme du terrain : devis signés, travaux réalisés, approvisionnements, suivis de planning et validation des jalons contractuels.
- Une facture dans le bâtiment, c’est souvent le fruit d’une situation mensuelle, fondée sur des quantités réellement exécutées.
- Elle peut contenir des postes partiellement réalisés, des montants en retenue, ou encore une facturation partagée entre co-traitants.
C’est pourquoi les solutions généralistes (type Excel, Word ou même certains logiciels de gestion non spécialisés) atteignent vite leurs limites. Ce constat, de plus en plus partagé par les conducteurs de travaux et responsables d’exploitation, a déjà poussé nombre d’entre eux à franchir le pas vers des solutions BTP dédiées.
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Ce que la réforme de 2026 impose concrètement au BTP
Voici ce que les entreprises du bâtiment devront pouvoir faire d’ici septembre 2026 :
- Recevoir toutes leurs factures au format électronique via une plateforme agréée
- Archiver et extraire ces factures selon les standards exigés (ex. : Factur-X)
- Émettre des factures électroniques (dès 2026 pour les grandes entreprises, dès 2027 pour les PME et micro)
- Signer électroniquement leurs factures pour qu’elles aient une valeur probante
Le risque ? Ne pas être en mesure de recevoir une facture de son fournisseur ou de transmettre la sienne à son client public ou privé. Dans le BTP, cela peut bloquer un chantier, retarder un paiement, ou faire perdre un marché.
Enfin, des sanctions financières significatives, jusqu’à 15 euros par facture non conforme avec un plafond à 15 000€ par an, viendront pénaliser les entreprises insuffisamment préparées, renforçant l’importance d’une gestion rigoureuse et à jour des données clients et chantier.
Autant d’éléments qui confirment que la transformation digitale n’est plus une option, mais une nécessité stratégique pour les professionnels du bâtiment.
Anticiper en 2025 pour ne pas subir en 2026
Dans un secteur où les cycles de facturation sont longs, où les équipes sont déjà sollicitées à flux tendu, attendre septembre 2026 pour agir serait une erreur stratégique.
C’est dès aujourd’hui qu’il faut :
- Cartographier ses flux de facturation (clients, fournisseurs, sous-traitants)
- Identifier les points de friction : situations manuelles, ressaisies, échanges papier
- Et migrer progressivement vers un logiciel de facturation bâtiment capable d’absorber ces contraintes sans rompre avec les usages du chantier
La facturation n’est jamais un silo. Elle est le prolongement du devis, du suivi de chantier, du planning et des engagements contractuels. Ce sont des flux connectés et c’est pourquoi un simple logiciel de facturation ne suffit plus.
Kalitics : la facturation BTP intégrée au cycle chantier
Chez Kalitics, nous avons conçu notre module de facturation BTP comme une brique cohérente d’un système global : du chiffrage initial jusqu’au solde client.
Chaque facture peut être générée à partir :
- des devis validés (en un clic depuis l’étude de prix BTP intégrée)
- du planning d’exécution pour facturer à l’avancement réel
- du rapport de chantier, garantissant une correspondance parfaite entre la production et la facturation
La signature électronique est déjà disponible sur Kalitics. Elle vous permet d’anticiper l’exigence réglementaire sans ajouter d’outil ou de coût caché. Et pour les entreprises qui souhaitent fiabiliser leur comptabilité, Kalitics propose également l’export automatique vers les logiciels comptables de votre expert-comptable.
Notre conviction est simple : dans le BTP, un bon logiciel de facturation est d’abord un bon logiciel de pilotage. Et il doit respecter vos logiques métiers, pas l’inverse.
5 signaux qui indiquent qu’il est temps de changer d’outil
1. Vous jonglez entre Excel, Word et PDF pour faire une facture client
2. Vous ressaisissez les mêmes données entre devis, suivi chantier et facturation
3. Vous perdez du temps à relancer manuellement vos clients
4. Vous n’avez pas de visibilité claire sur les règlements, acomptes et impayés
5. Vous n’êtes pas prêt pour intégrer la signature électronique à vos documents
Si l’un de ces signaux vous parle, c’est le bon moment pour préparer la bascule. Pas uniquement pour être conforme à la réforme de 2026, mais pour professionnaliser vos flux de gestion et reprendre la main sur la trésorerie chantier par chantier.
Et si la mise en conformité devenait une opportunité de mieux maîtriser sa rentabilité ?
Oui, la facturation électronique deviendra obligatoire. Mais dans le BTP, la transformation digitale ne se limite pas à cocher une case légale.
Elle peut devenir une opportunité de structuration, de gain de temps, et de sérénité administrative. À condition de choisir un outil pensé pour votre métier.
👉 Kalitics n’est pas qu’un logiciel de facturation bâtiment. C’est une plateforme complète de gestion BTP, connectée à vos devis, vos équipes, vos fournisseurs et vos plannings. Une solution que vous pouvez découvrir ici : www.kalitics.com